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Journal d'Irlande : carnets de pêche et d'amour : 1977-2003
Livre
Edité par Grasset. Paris - 2018
Résumé :
Le dernier projet d’écrivaine de Benoîte Groult était de publier son « Journal d’Irlande ». Elle avait l’intention d’entrecroiser ses « Carnets de pêche » en Irlande où elle avait passé plus de vingt étés avec son mari Paul Guimard, et les passages de son Journal intime tenu conjointement. Elle avait commencé ce travail d’orfèvrerie littéraire, que la maladie et la mort l’ont empêchée de mener à son terme. C’est sa fille Blandine qui a choisi de mettre ses pas dans ceux de sa mère pour lui rendre le plus beau des hommages en la faisant revivre à travers ce livre posthume établi selon sa volonté.Le livre se présente comme un Journal tenu durant vingt-six étés, rythmé par une quadruple dramaturgie : l’installation en Irlande, la maison que Benoîte et Paul y achètent, la vie locale avec ses figures pittoresques, la passion de la pêche, de la mer, du bateau, des produits de la pêche à cuisiner, etc. L’expérience sans fard du trio amoureux dont la matière a donné lieu à la transposition fictionnelle de son best-seller Les vaisseaux du cœur : Benoîte tiraillée entre son mari Paul Guimard et Kurt, l’amant américain rencontré en 1945 et retrouvé dans les années 60. Elle s’éloigne de Paul sans parvenir à le quitter tandis que Kurt espérera en vain qu’elle divorce pour lui. Les visiteurs de l’été dont elle dresse un portrait saisissant de justesse et, parfois, de rosserie : ses filles et leurs maris, les amis de passage (François Mitterrand, Régis Debray, les Badinter, Tabarly, les Fasquelle…) Le temps qui passe pour une femme qui se...
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Pêche, amour et... vieillesse
Rédigé entre ses 57 et ses 83 ans, Benoîte Groult raconte sans fard, dans ce Journal d'Irlande, l'inéluctable progression de l'âge, la vieillesse comme une maladie en alternance avec sa passion pour la pêche quotidienne. Elle dit du mal de son entourage mais n'est pas tendre avec elle-même "Avant, j'étais laide mais j'étais jeune. Maintenant, je suis laide et je suis vieille.". Leurs invités sont souvent prestigieux (Mitterrand, les Badinter, Régis Debray...) et malgré cela leur manière de vivre dans cette maison de bord de mer reste très rustique. La maladie l'a empêchée de publier elle-même ce journal mais sa fille Blandine de Caunes s'en est chargée avec succès.
Raphaëlle - Le 15 février 2019 à 15:38